Quand nous sommes arrivés à l’Ile Miscou, les maringouins nous ont trouvé immédiatement. Il y en avait des centaines. Ils se collaient à la voiture avant qu’on en sorte. Il y en avait des milliers! Peut-être parce qu’il pleut depuis le matin et ça n’a pas l’air de vouloir s’arrêter du tout! Alors, plutôt que de se faire dévorer en plantant une tente qui serait trempée de toute façon, nous avons loué tout ce qui restait: une petite roulotte que nous avons dû purger des araignées (merci Philippe!)
Nous avons essayé d’aller nous baigner sous la pluie sur une des soi-disant plus belles plages de l’Ile. Les vagues étaient grosses et comme il n’y avait pas un chat, nous n’étions pas sûrs si c’était dangereux. Nous nous sommes quand même trempés les pieds, mais nous nous sommes tellement fait éclabousser que nous étions tout mouillés et la pluie n’arrangeait pas les choses! Mais c’est vrai que c’était magnifique, même sous la pluie.
Nous avons passé la soirée à jouer au Skipbo, tranquilles dans notre roulotte.
Le lendemain, nous avons quitté l’Ile Miscou pour Kouchibouguac.
Kouchibouguac. La pire expérience de camping de notre aventure. Peut-être parce qu’on avait été mal informés…
1- Des maringouins à la tonne (ça, on n’est pas surpris).
2- Impossible de planter les piquets sur l’espace alloué, il a fallu installer la tente en retrait, sur l’herbe en pente.
3- La plage Kellys, supposément surveillée, ne l’était pas. 🙁
4- Les douches étaient lugubres, sales et froides. En plus des maringouins…
5- La plage Kellys et ses installations étaient supposées fermer à 23h, mais à 22h10, les portes barraient.
6- Quel plaisir de se faire réveiller par le doux son de deux tondeuses qui passent tellement près de votre tente qu’elles soulèvent une giclée d’herbes entre les deux couches de cette dernière…!
Nous avons fui Kouchibouguac pour nous réfugier à Shediac, directement à la plage Parlee. Nous y sommes restés toute l’après-midi dans la joie et le soleil!