Il y a trois musées à visiter à Nouméa : le Musée de la Nouvelle-Calédonie (ou musée territorial) dont j’ai déjà parlé, on peut y voir plusieurs œuvres d’ici et d’Océanie; le Musée de la ville que j’ai visité aujourd’hui, qui raconte l’établissement des Français autour de 1850 jusqu’à la 1re guerre mondiale et le Musée maritime où je pourrai voir une exposition spéciale sur Jules Verne (à notre programme pour la semaine prochaine).
Au Musée de la ville, qui n’est pas très long à visiter, on peut voir ce que les Français pensaient des kanaks (les habitants indigènes de Nouvelle-Calédonie, qui sont ici depuis 5000 ans). Un reportage nous apprenait que quelques kanaks furent emmenés en France pour faire des spectacles de cannibales, alors que cela n’a jamais été dans leurs coutumes (on se trompait de pays, ce sont les Papous qui mangent les gens!). On les faisait se déshabiller aussi pour « voir les sauvages ». En tout cas, c’était pas fort fort.
Le sous-sol du Musée est très frais, ça donne une sensation un peu « bunker » quand on descend le petit escalier. C’est froid et c’est entièrement consacré à la 1re guerre mondiale et tous ses massacrés. Une dernière lettre très triste est lue sur un vidéo et je vous jure que la guerre n’est pas une partie de plaisir. Mais je n’avais pas besoin de ce sous-sol pour m’en douter. Et j’avoue ne pas être fervente des manifestations de dates, de lieux et de batailles des régiments calédoniens à l’occasion de cette guerre.
Le soir, nous avons fait quelque chose d’un peu plus réjouissant : Nouméa présentait ses feux d’artifices du nouvel an! C’était très beau. Les plus impressionnants étaient ceux qu’on lançait sur l’eau et qui explosait de la mer!