
Il y a de nombreuses histoires où la romance est présente. Peu importe la cible éditoriale, il peut y avoir de la romance. C’est lorsqu’il n’y aura absolument AUCUN intérêt amoureux dans un grand groupe que c’est un peu étrange! Imaginons une école: il y aura des gens qui ne sont pas intéressés par l’amour bien sûr, mais aussi certains qui ne pensent qu’à trouver un amoureux/amoureuse, d’autres qui cachent leur amour sans espoir, des duos qui sortent ensemble sans le dire ou au contraire le montrent à tout le monde, bref, tout es possible!
Toutefois, pour cette chronique « romance », l’amour doit être au centre de l’histoire, ce qui n’est pas le cas dans Naruto ou dans Yona par exemple (on a d’ailleurs reproché à la mangaka de ne pas en mettre suffisamment). Les séries en cours sont moins nombreuses, sauf quand elles sont très avancées. À noter que les principales cibles éditoriales sont représentées (et mélangées) : il y a des séries de romance tirées des magazines shôjo, shônen, seinen et josei. J’ai divisé en quatre thématiques: les romances à l’adolescence, les romances adultes, les romances historiques et les romances tourmentées.
Romances à l’adolescence
Love Mix-up de ARUKO et HINEKURE Wataru chez Akata (série terminée en 9 tomes)
Si on cherche une histoire sympathique, une comédie qui fait du bien, il ne faut pas manquer Love Mix-Up. Le malentendu initial ne cesse de s’additionner à d’autres. Cette histoire est non seulement attachante, la construction du récit est aussi très réfléchie, habilement montée. Les dessins varient d’un trait plus classique à des caricatures extrêmes. À tout moment, la dessinatrice met sur papier des visages exagérés, pour bien souligner les réactions des personnages (le gorille Hashimoto, le collier d’Ida, la descente en ski d’Aoki). C’est très réussi. Il m’arrive souvent de m’esclaffer en les voyant, et je suis certaine qu’il est impossible de transmettre cela aussi bien en série télé, c’est une autre bonne raison d’ouvrir les tomes un après l’autre!
Romantic Killer de MOMOSE Wataru chez Soleil (série terminée en 4 tomes)
C’est une série qui a été dessinée pour le web, donc tout est en couleur, contrairement aux mangas classiques. On y raconte comment une adolescente tente de résister à une malédiction : être privée de ses jeux vidéo, de chocolats et de chats jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse. On réfléchit aux clichés en amour, on les critique, on les tourne en ridicule (kabé-don!) C’est une comédie savoureuse, qui cache une belle réflexion sur l’amitié sous toutes ses formes. L’adaptation animée est également bien faite.
@ellie #jen’aipasdepetitami de FUJIMOTO chez Kana (série terminée en 12 tomes)
L’humour s’intègre vraiment bien à cette romance. Les fantasmes et les réactions d’Ellie sont aussi extrêmes que ceux d’Aoki dans Love Mix-up, c’est savoureux. Et ça va bien avec cette romance, car en amour, particulièrement avec les premières fois, les malaises sont nombreux et si on est capable de rire ensemble, ça dénoue bien des situations. Sans que ce soit lourd, on parle du désir des filles (et des garçons), du consentement, de l’importance de la communication, des attentes qu’on s’est créées, etc. On déjoue les stéréotypes habituels en les montrant, pour mieux en rire (un peu comme le fait Romantic Killer). Mais on raconte aussi de vrais moments émouvants de romance, remplis de douceur et d’authenticité. Une série très juste et vraiment drôle!
Horimiya de HAGIWARA Daisuke et HERO chez nobi nobi! (série terminée en 17 tomes)
Sympathique série qui vient du magazine G-Fantasy de Square Enix. Au début, on s’attarde beaucoup à la personnalité différente à l’école et à la maison des personnages principaux. Mais au fur et à mesure des tomes, ils prennent confiance et deviennent capables d’être eux-mêmes dans tous les contextes, que ce soit à la maison qu’en amoureux. Les personnages secondaires sont bien explorés également, ce qui permet de varier les modèles adolescents.
Sawako de KARUHO Shiina chez Kana (série terminée en 30 tomes)
L’héroïne partage les traits d’une légendaire figure japonaise de l’horreur, Sadako, avec ses longs cheveux noirs, un regard fixe, un sourire absent, un nom similaire. Ce qui l’isole des gens de sa classe, à qui elle fait peur… Sawako est en fait très timide, ce que finissent par apprendre deux filles de la classe qui se rapprochent d’elle, charmées par sa gentillesse. Ils ne sont pas les seuls à comprendre à quel point Sawako est extraordinaire, le lumineux Kazehaya l’a aussi remarqué. Mais comment se rapprocher d’elle? Voilà une série très douce, qui avance lentement, à l’image de cette confiance qui se construit au fur et à mesure. Les personnages ne sont pas stéréotypés, ils sont riches et très humains, c’est probablement l’une des séries adolescentes les plus réalistes et feel-good à lire!
Romances adultes
The Blue Flowers and the Ceramic Forest de KODAMA Yuki chez Mangetsu (série terminée au Japon en 10 tomes)
Les traits épurés de ce manga se prêtent bien à l’histoire qui présente différents métiers de la production de céramique. Hasami est une ville réputée qui existe réellement et de nombreux lieux emblématiques sont reproduits dans le manga. On débute l’histoire avec des adultes qui ont eu des expériences négatives. Même s’ils ont attiré l’un par l’autre, ils sont prudents, conscients de leurs limites, des cicatrices qu’ils portent. C’est une histoire mature, magnifiquement racontée, dans un univers d’artistes rarement exploré. J’aurais aimé que l’éditeur ajoute des pages bonus à la fin de chacun des tomes pour nous expliquer les techniques de poterie mentionnées. Bref, j’en aurais pris encore plus sur ce monde fascinant!
Si vous aimez les défis de vivre en campagne, dans les milieux traditionnels, il y a L’amour est dans le thé, qui est excellent et dans le même style.
Just Not Married de HIGURASHI Kinoko chez Kana (série terminée en 5 tomes)
Non-chan et Ritsuko vivent ensemble depuis huit ans. Le premier tome, et le titre choisi pour l’édition française, donne l’impression qu’on parlera beaucoup de cet aspect « non marié », mais c’est plutôt un manga qui explore le quotidien réaliste d’un couple dans ses zones de confort et ses moments de frictions. On en apprend beaucoup sur la réalité japonaise d’aujourd’hui. Chaque scène est racontée selon le point de vue d’un personnage puis, dans le prochain chapitre, on a la vision de l’autre. Ça donne beaucoup de clés de compréhension à leurs réactions et attitudes. À la fin de chacun des tomes, un 3e personnage vient réinterpréter la dernière scène selon son point de vue. Quelle belle idée!
Les personnages sont attachants, ils ne sont pas clichés, ils se posent des questions sur les autres, la pression qu’on leur met, les réactions de l’autre. Un excellent titre de la collection Life de Kana.
Le goût des fraises de Irono chez Kurokawa (série terminée en 4 tomes)
Je suis complètement tombée sous le charme de ce manga! Pourtant, je ne suis pas fan des romances avec des différences d’âges entre deux personnages. Mais on traite ce « age-gap » de façon réaliste, avec une femme qui prend souvent les devants pour lui faire comprendre son intérêt (même s’il ne comprend pas vite!) J’ai vraiment adoré l’humour de cette courte série (quatre tomes)! C’est vraiment charmant, léger et adorable… en plus de donner le goût de manger des fraises, absolument!
Otaku Otaku de Fujita chez Kana (série terminée en 11 tomes)
Il faut connaître le monde des mangas et des jeux vidéo pour pleinement apprécier cette comédie mise en page comme des choix de jeux de rôles (RPG). Quatre adultes de la même entreprise découvrent partager des intérêts communs, qu’ils cachent aux gens de leur entourage pour paraître plus adulte : certains sont mangaka en herbe, d’autres font du cosplay la fin de semaine ou encore sont grands lecteurs de BL (yaoi) ou de shōjo. J’ai adoré cette série remplie de références, mais qui montre aussi la pression qui pèse sur les adultes.
Saisons maudites de KONISHI Asuka chez Pika (série terminée en 2 tomes)
Coup de coeur pour cette histoire en deux tomes qui explore, de façon efficace et très bien nuancée, le deuil et la romance qui s’entremêlent malgré toutes les précautions. La culpabilité et l’attachement, le désir d’être fidèle, tout est bien représenté et traverse les pages par leur intensité. Le dessin est unique : les traits des visages sont carrés, les lignes sont foncées et épaisses, contrairement aux lignes douces et éthérées de plusieurs histoires d’amour. La mangaka a un style tranché, qui colle bien à son héroïne directe et sans compromis. Avec un tel doigté pour raconter la complexité des sentiments, et cette expressivité charmante pour les réactions des visages, j’ai tout aimé de cette série!
Les temps retrouvés de HIRAI Cocoro et FUJII Kei chez Ki-oon (série terminée en 2 tomes)
Voilà un manga qui sort de l’ordinaire par la forme: les dessins sont complètement en couleur, l’ordre de lecture est occidental, avec un dessin particulier, riche, à plusieurs niveaux (quelle poésie dans les couleurs choisies!) Mais aussi par le thème: l’amour qui se développe entre deux aînés veufs, qui vivent chez leurs enfants adultes. Ces derniers ne comprennent pas ce qui arrivent avec leur parent: comment peut-il penser à débuter une nouvelle vie, à vivre un nouvel amour? Les mangakas suggèrent avec justesse comment la famille perçoit l’aîné comme un être qui a terminé sa « vie normale », qui est sur le déclin, et doit être guidé (infantilisé!) On s’attache beaucoup aux deux personnages et à leur entourage. Une série qui m’a fait réfléchir et qui m’a beaucoup touchée!
Switch me On de Kujira chez Akata (série terminée de 9 tomes)
Quand on parle d’amour, on pense souvent aux histoires de romances entre adolescents, qui restent assez douces. À part le baiser, on reste peu explicite sur le reste, étant donné le public-cible. Pourtant, le sexe est une étape assez courante pour un couple (!), ce qu’on aborde plus directement dans les romances pour adultes. Switch me On est une série est très romantique, mais qui n’ignore pas le côté plus chaud d’une relation. Ça commence directement ainsi: après avoir pleuré et bu chez son meilleur ami à la suite d’une rupture amoureuse, Koyori couche avec lui et découvre qu’en fait, il l’a toujours aimé… Réveil brutal pour un lendemain pas comme les autres!
Cette histoire se penche sur un thème classique et fort intéressant: comment transformer une amitié en relation amoureuse? On aborde aussi l’importance de la communication, la structure du travail au Japon qui sépare physiquement les couples, les familles qui se connaissent, etc. Comme la série a été publiée numériquement au Japon, pour maintenir la lecture virtuelle bien prenante, la mangaka inclut régulièrement des scènes explicites qui reste toujours douces et respectueuses. Une très belle histoire moderne!
Romances historiques
Asaki Yumemishi – Le Dit du Genji de YAMATA Waki, basée sur le roman de MURASAKI Shikibu, Panini (série de 7 tomes)
C’est la première fois qu’on peut découvrir cette adaptation manga en français du roman légendaire Le Dit du Genji écrit il y a plus de 1000 ans. Le prince Genji, surnommé « prince radieux » tellement il est beau et talentueux, n’a jamais oublié son premier amour. Il tente de le fuir de diverses façons: il se marie, il se cultive auprès d’une maîtresse éduquée, il trouve d’autres femmes-fleurs qui le distraie de sa passion interdite (l’épouse de son père). Mais rien n’y fait. Et les tracas s’accumulent: il noue des liens dangereux, les anciennes amantes devenues amoureuses rêvent de vengeance… Pour les lecteurs occidentaux, avoir une introduction qui présente bien le contexte, une généalogie précise, des cases identifiant les personnages avant de débuter la lecture, est une excellente façon de s’assurer qu’on entrera pleinement dans ce monde de la cour de l’ère Heian. L’adaptation de Waki Yamato est un hommage parfait à ce roman complexe, avec une histoire ensorcelante qui habite ses lecteurs depuis plus de mille ans! Quel talent pour réussir à passer ainsi les siècles, tout en conservant encore toute sa pertinence.
Couteau et piment vert de ISOYA Yuki chez Lézard Noir (série en cours)
Kyoto, 1951. L’ancienne capitale fait face à l’arrivée des premiers touristes américains (le Japon est toujours occupé) et aux sentiments compliqués qu’ils provoquent, les incompréhensions entre les langues…. On conclut un mariage arrangé entre l’héritière d’un restaurant, Ichika 34 ans, et le jeune Amané, 19 ans. On explique bien la situation qui les pousse à accepter ce mariage, leur façon de s’en accommoder, mais aussi le pouvoir qui vient de tomber sur les épaules du nouveau jeune mari, encore à l’université, trop direct au goût de sa belle-famille, et ouvert aux idées modernes.
Cette série est une excellente façon de découvrir la place des femmes qui change dans ce Japon en reconstruction. Ichika aspire à être chef, mais c’est impossible. Une situation la force à se transformer (le « couteau » du titre y est lié). Et elle est poussée encore plus loin par un mari qui prend des risques (il est « vert » après tout!). La romance a très peu de place dans les deux premiers tomes (c’est un mariage arrangé qui a mal commencé), mais ce rythme lent des liens qui se tissent dans ce couple est l’un des charmes de cette série. À noter: on nous fournit les recettes!
Emma de MORI Kaoru chez Ki-oon (série terminée en 10 tomes, 5 en édition Latitudes)
Londres, 1895. Emma travaille chez une vieille dame, ancienne gouvernante. Elle a reçu une bonne éducation, car sa patronne lui a appris à lire, à compter. William Jones est le fils d’une de ces bonnes familles où la gouvernante a enseigné, et il visite son ancienne professeure à l’occasion. C’est ainsi qu’il rencontre Emma et en tombe amoureux. Mais la famille Jones, apprenant l’intérêt de leur aîné pour cette servante, s’indigne. Car le père de William, un riche marchand, a déjà arrangé le mariage de son fils avec la fille d’un vicomte, la meilleure façon pour cette famille d’accéder à la noblesse anglaise.
Il est toujours intéressant de lire un récit où les différences entre les classes provoquent conflits et oppositions. Surtout quand il est aussi bien dessiné que celui-ci! Les détails de la ville de Londres et le réalisme des personnages sont sidérants! Mori Kaoru est une mangaka extrêmement talentueuse!
Romances tourmentées
Orange de TAKANO Ichigo chez Akata (série terminée en 7 tomes)
Orange est le récit d’un passé modifié, avec une lettre envoyée par Naho à elle-même, dix ans plus tôt. Elle cherche à éviter un drame avec le nouvel étudiant Kakeru et donne des instructions précises à elle-même plus jeune. Évidemment, si les choses étaient si simples, ça ne ferait pas des histoires réalistes… C’est un récit très touchant que raconte Orange. L’histoire principale alterne avec les personnages du futur qui explique pourquoi ils ont voulu changer le passé. On y sent beaucoup d’émotions et de bienveillance. À travers les difficultés, les nombreux gestes de gentillesse sont nécessaires car le drame n’est jamais loin. Une magnifique série qui nous amène à s’interroger sur la façon de soutenir et de chérir ceux qu’on aime.
My Happy Marriage de KÔSAKA Rito et AGITOGI Akumi chez Kurokawa (série en cours, 5 tomes en français)
Voilà une variation de l’histoire de Cendrillon : Miyo est une fille négligée par son père et maltraitée par le duo belle-mère/demi-sœur, et elle sera mariée à un soldat réputé pour sa froideur. Le lien du couple se développe au fur et à mesure qu’ils réussissent à s’ouvrir l’un à l’autre, avec quelques incompréhensions. Cet univers japonais, autour de 1900, avec son mélange de costumes occidentaux et traditionnels japonais est magnifiquement dessiné! Sans parler que, dans ce monde, certains humains ont des pouvoirs magiques qu’ils mettent au service de l’empereur. Cette touche fantastique permet de complexifier une histoire qui s’élargit peu à peu avec les manigances politiques entre les clans, et l’utilisation des pouvoirs de chacun…
Criminelles fiançailles de KONISHI Asuka chez Pika (série en cours, 8 tomes publiés en français)
Le vrai monde yakuza ne ressemble pas du tout à cette déferlante de clans qui s’entredéchirent, à ces jeunes violents fidèles à leurs maîtres… Mais la mangaka s’amuse à jouer avec ces idées préconçues en immergeant le lecteur de ces péripéties, ces secrets, et une héroïne qui n’est pas une idiote, qui fait réellement partie de l’action. L’histoire n’est pas tendre, les réactions sont imprévisibles et les personnages sont loin d’être des enfants de coeur, mais la mangaka réussit à insérer des pointes d’humour, des visages hyper expressifs (particulièrement de l’héroïne), des petits bonus savoureux. Et elle dessine très bien les combats, mais aussi la sensualité!
Fruits Basket de TAKAYA Natsuki chez Delcourt Tonkam (série complète en 12 tomes, édition perfect)
Les dessins nous font croire qu’on aura une histoire mignonne, avec des animaux du zodiaque kawaii. Or Fruits Basket devient graduellement une histoire de drames générationnels, de mauvaise estime de soi internalisée, de trahisons et de contrôle malsain de ces fameux douze incarnations humaines des signes zodiaques chinois. Franchement, la violence de certains gestes m’a beaucoup surprise, mais on en arrive à une excellente conclusion! Ce n’était pas facile avec autant de complexité et plusieurs personnages! Si Tohru me semblait trop gentille, c’est finalement sa force, comme Tanjiro dans Demon Slayer. C’est grâce à sa générosité que les personnages finiront par oser rêver mieux et pourront affronter leurs terreurs.
Les spin-offs (another, prelude) ne m’ont pas autant plu. Mais l’adaptation animé en trois saisons (de 2019 à 2021, attention pas celle de 2001!) est exceptionnelle!
Something’s wrong with us de ANDO Natsumi chez Kodansha Comics (19 tomes) (il faut lire l’anglais, la série n’est pas traduite en français)
Something’s Wrong with Us est aussi un polar à propos du meurtre du père de Tsubaki 5 ans, qui a accusé la mère de Nao de l’avoir tué. Nao adulte revient près de Tsubaki pour gâcher sa vie, et laver l’honneur de sa mère. Ce fameux Tsubaki est le descendant d’une famille possédant une boutique de wagashi, des pâtisseries traditionnelles japonaises nécessitant un long apprentissage, de la dextérité et une âme d’artiste. Nao, tout comme sa mère d’ailleurs, est passionnée de cet art. Ce contexte très particulier d’un art traditionnel japonais, et du poids que portent les descendants sur leurs épaules, est bien ancrée dans la réalité d’aujourd’hui.
La relation du couple est dessinée de façon plausible : à la fois attirés l’un par l’autre, mais également conscients de l’impossibilité de s’aimer vraiment, quand ils connaissent le passé tragique qui les lient (d’où le titre que quelque chose cloche chez eux). La trame des mystères est solide et juste assez complexe. Une excellente série à dévorer!
Mise à jour: 6 mars 2025