La fin de semaine dernière, j’ai eu droit à mon deuxième cours de calligraphie. Je suis vraiment, mais vraiment!, très mauvaise. Bon… Soyons gentils et disons que je suis débutante! C’est un art très difficile à maîtriser. Mais j’adore l’écriture. Et le dessin aussi, même si je n’ai pas de talent dans le domaine. Alors, je crois que la calligraphie est une bonne façon d’allier les deux.
J’ai aussi fait une découverte intéressante. Lorsque je fais de la calligraphie, je ne pense qu’à une seule chose: comment tracer cette ligne…! Parfois, on me parlait en même temps et je ne pouvais plus écrire. Pour moi, qui fait habituellement deux-trois choses en même temps, c’est très rare de pouvoir concentrer toute mon attention vers une seule activité. C’est donc très relaxant. Il paraît également que l’odeur de l’encre (sumi) apporte le calme, alors j’ai pensé que je devais absolument me ramener un kit pour pratiquer chez moi.
Je me suis donc informée à une amie, chez qui je dormais en fin de semaine. J’ai rencontré ses parents hyper sympathiques et sa chatte qui a des crises de « mii-mii » de temps à autre. Eh bien, la maman de mon amie s’est mise à chercher partout dans la maison et m’a trouvé un kit complet de calligraphie japonaise. Quatre pinceaux, trois encres, un support de bois, un poids pour la feuille, un feutre, un versoir à eau, la pierre pour l’encre… Sans le savoir, j’étais dans une des rares familles où les femmes pratiquent la calligraphie depuis trois générations (au moins), ce qui veut dire qu’ils avaient du matériel en trop… Je suis chanceuse comme un bossu! (ça ne veut pas dire que je vais devenir meilleure en calligraphie, mais bon…) (+_+)
Avec cette amie, nous sommes allées à Nagahama, tout au bout du lac Biwa. En train, c’est très rapide. Là-bas, il pleuvait beaucoup, mais nous avons mangé des nouilles udon dans une gelatine salée avec un énorme champignon shiitake. C’était délicieux. J’ai le goût d’y retourner juste pour en remanger! (gourmande, vous pensez?) (o^∀^o)
Dans chaque ville japonaise, on trouve toujours la spécialité culinaire du coin. Il existe donc des guides qui vous conseille tel ou tel restaurant, telle ou telle pâtisserie reconnue là-bas. Avez-vous remarqué à quel point je vous parle souvent de nourriture? C’est parce que lorsque je voyage, je fais comme les Japonais et je cherche les spécialités. Je ramène également des petits gâteaux sucrés que je mange ensuite en me souvenant de ces voyages. Je trouve que la bonne bouffe est un très beau cadeau à se faire. (définitivement: Valérie est une gourmande!) =^.^=
Lundi, je suis allée à Kobe avec une autre amie (c’est toujours plus plaisant de voyager avec quelqu’un d’autre). Nous avons mangé un mini okonomiyaki et yakisoba dans un restaurant où il y a une plaque au centre d’une petite table pour deux (un genre de « teppanyaki »). C’était délicieux! Kobe est une ville que j’adore, elle est très vivante, active et moderne. Comme je l’explique dans Passion Japon, il y a un dynamisme dans cette ville, peut-être dû à sa récente reconstruction suite au terrible tremblement de terre de 1995… Je ne sais pas, mais je préfère Kobe à Osaka.
Comme il pleuvait à boire debout, nous sommes restées dans les magasins. J’ai ainsi découvert que Kobe possède un grand Tokyu Hands (magasin où on trouve plein de choses intéressantes: à voir absolument!)… Dépenses, dépenses…! Nous sommes aussi passées au Ikuta-jinja, un sanctuaire shintô tout près de la gare.