Jardins Quatre-Vents, Charlevoix

Iris et pont japonaisIl est 9h, samedi matin, et nous courrons dans les champs pour rattraper le groupe. Les chevaux soulignent notre passage d’un soupir et nous nous arrêtons essoufflés devant le guide. Nous sommes sur la «&#160Sunset Hill&#160» de La Malbaie, un endroit que tout le monde aperçoit de la ville, mais inaccessible à peu près tous les jours de l’année.

Sauf aujourd’hui. Et trois autres samedis de l’été.

PigeonnierAujourd’hui, nous sommes sur le terrain privé de la maison d’été de M. Cabot. Pour visiter ses jardins, une merveille presque secrète…

Ne vous battez pas, tous les billets sont vendus longtemps d’avance. On réserve au début de l’année, sur le site du Centre écologique de Port-au-Saumon, un lieu cher à ma mémoire car j’y aie passé tous les étés de mon enfance. Mon grand-père avait construit un chalet en bois rond, qui appartient maintenant au Centre. Mon nom est toujours gravé sur le mat du drapeau, c’était le seul mot que je savais écrire…

Boeufs HighlanderTrois générations de Cabot ont travaillé sur cette montagne pour créer les jardins de Quatre-Vents tels qu’ils sont aujourd’hui. Jardin d’épices, jardin blanc, jardin de roses, porte qui mène le regard vers le menhir dans les champs, bœufs highlander qui viennent observer les curieux, pont de lune, iris avec un arrière-plan shintoïste, potager… La visite dure deux heures et demi, et ce n’est pas pour rien.

Tout près des champs, un petit pavillon de musique attend les artistes. Quand la guide a demandé si quelqu’un voulait y chanter quelque chose, Philippe et moi avons interprété «&#160Sakura sakura&#160». La petite salle de merisier servait d’amplificateur naturel. Magnifique petit moment pour nous!

Jardin japonaisLe dernier ajout aux jardins est celui que je souhaitais le plus admirer : le jardin japonais et ses deux pavillons. Le mélange de la végétation québécoise à cette architecture japonaise était fantastique : particulièrement la lumière sur le bouleau qui venait chercher parfaitement le blanc des pavillons. Enchanteur.

Tous les profits de ces visites sont des dons pour le Centre écologique. Alors profitez-en pour mettre cela à votre liste des choses à faire dans Charlevoix…

Bonne Saint-Jean à tous! Je nous souhaite de ne pas oublier (des fois, je ne suis pas sûre qu’on a la bonne devise…)! 😉

1 réflexion au sujet de « Jardins Quatre-Vents, Charlevoix »

  1. Quel magnifique billet! Et quel endroit si reposant! Ce doit être extraordinaire de s'y retrouver et en plus, d'y avoir des souvenirs d'enfance… 🙂

    Bonne St-Jean à toi aussi!
    (Je suis d'accord, on a quand même une drôle de devise… qui n'est pas toujours significative de nos gestes comme peuple…)

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