Volcan Cerro Negro, Nicaragua

Dimanche fut une dure journée. Nous étions partis en groupe de quatre à la recherche du Cerro Negro (« petite montagne noire »). Nous avons finalement trouvé le chemin grâce à un monsieur du village qui nous a mené jusqu’au volcan pour nous servir de guide.

Quand j’ai aperçu ce volcan pour la première fois, je l’ai trouvé plutôt petit (800 mètres) comparé aux autres plus connus comme le Momotombo ou le Mombacho (visibles dès l’atterrissage à Managua). La dernière éruption du Cerro Negro est très récente (1999) et la lave durcie est devenue un tas de roches plus ou moins importantes.

Au bas de la montagne, j’étais toujours souriante, le chapeau jusqu’aux oreilles et la crème solaire pour bouclier. Quelle merveille! Un volcan peut contenir plusieurs cratères et le Cerro Negro nous en offrait un dès le début de l’ascension. Les grands rochers noirs étaient d’ailleurs assez facile à escalader. Mais plus nous montions, plus la lave se transformait en petites roches roulantes sous nos pieds.

La roche volcanique est très poreuse et rugueuse, de sorte que nous nous écorchions les mains dès qu’on nous les posions sur celle-ci. De plus, Philippe décida de m’apprendre que cet habitat de lave noire surchauffée par le soleil est exactement le genre d’endroits où les petits scorpions noirs du Nicaragua (douloureux, mais non venimeux) aiment se terrer. J’étais enchantée de l’apprendre! 🙁 Au début, je prenais soin de ne pas déposer mes mains par terre…

Finalement, nous étions tous à quatre pattes pour monter dès le milieu du volcan, excepté notre guide qui avait déjà atteint le sommet et nous encourageait de là-haut. J’avais l’impression de monter d’un pas et de glisser de deux, en amenant avec moi une quantité effroyable de roches et de sable!

Le sommet en valait cependant la peine. La vue des cratères est superbe, les couleurs des minéraux sont variées: blanc, jaune, brun, rouge. De plus, le volcan avait de nombreuses fumerolles qui confirmaient son activité. L’odeur de soufre flottait dans l’air.

Nous sommes restés quelques temps à regarder la splendide vue. Pour revenir en bas, nous avions le choix: l’habile « surf » sur les roches volcaniques ou la malheureuse descente sur les fesses, de sorte que quelques bleus supplémentaires s’ajoutèrent à ma collection. Cela étant dit, il a été beaucoup moins long de descendre que de monter!

En revenant, nous avons pu observer une tornade au loin. C’était tout un spectacle! Et puis, la pluie a menacé, ce qui fait qu’on était, comme toujours, de retour juste à temps! 🙂

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