Déménagement au Japon, début de l’aventure!

C’est arrivé sans bruit dans ma boite de courriels, parce que c’était la nuit et que les notifications ne s’affichent pas. Je me suis levée, je suis allée préparer le thé et j’ai découvert le courriel : la fondation qui m’offre la bourse de postdoctorat avait une bonne nouvelle. Dans un mois, nous pourrions, Léo et moi, rentrer au Japon. La surprise fut totale quand j’ai appris que notre départ au Japon était approuvé, après tant de « oui, non, peut-être, finalement non ». Même cette fois, ce n’était pas 100% approuvé, me disait-on…

Vol vers le Japon
Le grand départ

Un mois. Pour préparer un départ du Québec. Sortir Léo de l’école primaire, vérifier comment on allait l’inscrire à Kyoto. Dire au revoir à mes élèves du Collège, aux étudiants du Cégep, remettre les documents qui permettront de poursuivre leurs cours. Transmettre mes fichiers de recherche à l’organisme où je faisais une étude exploratoire. Clore les émissions de radio que je préparais pour cet été.

Sans parler les allers-retours vers Montréal pour les visas, les tests PCR. Les bagages à préparer, mais aussi un nouvel ordinateur à acheter et à configurer. La RAMQ à aviser de notre départ du Québec pour les études.

L’appartement à Kyoto
J’ai un professeur fantastique qui a cherché sur les sites web d’agences de location. Il m’a envoyé plusieurs propositions, on a regardé les photos, le quartier. Puis on a indiqué nos préférences. Mon prof est allé visiter les logements pour nous! Il a fait des vidéos et on a choisi. Il a fallu attendre ensuite que le propriétaire approuve, ce qui a été fait quelques jours plus tard. Bref, tout est en attente à Kyoto, on emménage le 18 mars.

Le périple vers le Japon
J’avais les visas, des tests PCR négatifs, plein d’autres documents imprimés à remettre… Mais le décollage était dimanche, et on annonçait neige et verglas sur la piste. On est arrivés à l’aéroport plus tôt, on a pu prendre les deux derniers billets d’un vol qui partait à 11h (en retard jusqu’à 12h30) au lieu de 14h. Québec-Toronto, fait!

Notre entrée au Japon étant fixée au 8 mars, et la date étant fixe, c’était pour un trajet par le Canada, car les vols arrivaient soit le 7, soit le 9. Donc il fallait passer par l’Europe. Notre 2e vol était donc Toronto-Frankfurt. Un long vol de 7 heures trente. J’ai pu confirmer que je ne dors toujours pas en avion…

Mon fils souffre du mal des transports quand il fait plusieurs heures d’avion. Le savoir est le signe d’un privilège: ça signifie qu’il a fait de tels longs voyages à quelques reprises. Je ne fus pas tellement surprise quand il fut malade à la toute fin du voyage, même si j’avais espéré que les médicaments lui permettraient d’éviter ça. Le petit sac n’était pas trop loin, ce qui a limité les dégâts. Mais il était très faible lors de l’escale, se reposant sur les bancs, n’ayant pratiquement pas mangé.

Long vol
Long détour pour éviter la Russie

Et il restait le 3e vol, Frankfurt-Tokyo, plus de 13 heures de vol, parce qu’il est impossible de passer au-dessus de la Russie en ce moment. Mais les Gravol ont commencé à agir, et cela s’est passé mieux que le 2e. Léo a pu grignoter un peu de riz, boire de l’eau et du thé. Donc 36 heures après notre départ, on a posé les pieds sur le sol japonais, fatigués.

La randonnée de l’aéroport
Il fallait ensuite passer les six étapes requises pour les tests PCR. Puis marcher enfin vers les douanes. On fait beaucoup de pas dans un immense aéroport pratiquement vide où on suit les indications des nombreux employés désignés à ces tâches ou les flèches rouges si on n’a pas compris le japonais. Certains parlent anglais, mais pas tous d’après ce que j’ai compris en discutant avec une collègue albanaise. Étant donné que le Japon accueille très peu d’étrangers en ce moment, les employés étaient contents lorsqu’ils pouvaient utiliser leur langue pour m’expliquer le tout. Léo s’est mis lui aussi à essayer de parler en japonais, surtout que c’était son anniversaire et que les gens lui souhaitaient « bonne fête » après avoir vu cela dans son passeport. 

Bref, on a reçu nos cartes de résidents, on a récupéré nos valises qui nous attendaient patiemment, et on a rejoint les gens de la Fondation qui étaient venus nous chercher.

La quarantaine
On nous a mené vers un superbe hôtel. Nous avons un appartement-hôtel, près de la gare de Tokyo. La chambre est très grande, magnifique, confortable. On nous livre les repas devant la porte trois fois par jour. La quarantaine ayant été réduite, on fera un test vendredi et, si les tests sont négatifs, on devrait pouvoir sortir dans la ville en fin de semaine.

Je vous raconterai cela sur les réseaux sociaux, suivez-moi sur Facebook ou Instagram pour plus de nouvelles!

4 réflexions au sujet de “Déménagement au Japon, début de l’aventure!”

  1. bonjour, je suis curieuse, allez vous restez longtemps pour votre travail,

    on va s’ennuyeux de vous,

    j’aimerai aussi aller voir le pays un jour, si Dieu le veux.

    je vais vous suivre sur Facebook, au plaisir de se parler.

    bye. jeannine

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    • La bourse de postdoctorat est de 10 mois, nous verrons comment ça se passe au fur et à mesure, car c’est difficile de rester séparés aussi longtemps! Merci pour votre message!

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      • Merci pour le compte-rendu du début de votre voyage.
        Profitez-en au maximum
        vous l’avez-bien méritée votre bourse d’étude.
        au plaisir de vous suivre sur facebooké

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